AL-WATWAN, OBEIR POUR DETRUIRE
Tellement paniqué ou remonté, le directeur du quotidien Al-watwan par ordre du ministre de l'information , Mr Mohamed Kiki, a signé une note de licenciement, en s’appuyant sur une constitution qui n'existe plus. Sans surprise ceux qui ont appris le licenciement de la journaliste Faïza Soulé Youssouf et la suspension d’Ahmed Mze Mbaba, tous deux du quotidien Al-watwan des Comores, ont compris que c’est une mission, qui date plus longtemps. Et c'est maintenant qu'elle vient d'être accomplie.
Même si avec un raisonnement à « la procureur », le directeur général de l’Al-watwan, presse nationale détournée en faveur du régime, a appuyé ceux qui roulaient dans ses veines, pas ceci « faute lourde, incitation à la rébellion à Alwatwan et abandon du travail ». Avec la mission confiée au Directeur générale du quotidien Al-watwan des Comores, Mr Maoulida Mbaé par le chef de l’Etat, Mr Assoumani Azali, M. Mbae applique le meilleur…obéir.
Depuis la note du Directeur général d’Alwatwan, dont le contenu, est licenciement et suspension des deux journalistes du quotidien susmentionnés, des nombreuses personnes ont compris que le pays se dirige là où il ne fallait pas le conduire. Et nombreux, sont ceux ont compris que « Comores un pays émergent », est une utopie. Comment veut-on que la population contribue pour la montée de la cité émergente alors que les libertés d’expression sont asphyxiée. Un pouvoir liberticide.
